Ouah - Ouah - Ouah - Ouah - ... - Les béaches d' Hotllywood

7 août 2013

Ouah - Ouah - Ouah - Ouah - ...

pero

Bien Bonjou Ratousse,

Dans la vie de tout honnête homme, il y a un moment ou la machine doit être mise sur pause. C'est pour ça qu'on a inventé les vacances (qu'on a malheureusement ensuite étendues à la classe ouvrière, rendant celles ci moins jouissives car plus banales pour tout un chacun, mais admettons)

Cette année plus que jamais je les ai attendues impatiemment, sans doute par ce que l'année d'avant Léon Blum m'avait oublié à l'appel ou que mon patron -ce con- avait décidé que je n'en prendrais pas.

Là je suis en plein dedans et vous me lisez en quasi live décalé de quelques heures mais cette confession frise la télé réalité.

Les grandes vacances sont un peu pour moi comme la nouvelle année: je vais faire du sport, nager au moins 5 kilomètres et manger des tomates.
Je le crois sincèrement jusque notre arrivée sur le lieu de villégiature: c'est dire si je rigole pas.

C'est après que ça se gatte, et quand je vois tous ces randonneurs trekkeurs sport extrémistes je me sens particulièrement honteux de rester comme une bernique sur son rocher.
Enfin ne croyez pas que j'ai rien fait: j'ai plongé plusieurs fois dans la piscine, ai préparé un cocktail et peut être même deux et j'ai mis moi même ma serviette à sécher. Presque Chuck Norris.

Seulement là une lente torpeur m'envahit, laquelle me permettrait d'atteindre le zen absolu si de temps en temps une de mes malléoles de cheville ne frappait pas quelque coin de meuble me rappelant à la dureté de la vie (cette salope)

Demain je vais faire des trucs, plus.

Je vais me lever comme un blaireau beaucoup trop tôt genre 6 h 30 et écouter les clébards du secteur déchirer le silence de la zone dans des wha interminables dont je doute qu'ils en connaissent eux même la raison: objectivement le chien Espagnol est con.
J'irais même jusqu'à me dire; alors que je suis plutôt un amoureux de ces bestioles; qu'un bon flingue avec une lunette serait une activité aussi ludique que d'éviscérer des mouches avec un élastique tellement ils m'exaspèrent.
Ces chiens gueulent sans relâche entre le coucher du soleil et son lever.
Ensuite ils dorment, car ils passent le relais à leurs maitres qui savent hurler quelque soit l'heure et sans raison, donc aussi la nuit mais pas sur leur chien qu'ils n'entendent pas.
Car c'est un fait avéré: l'oreille Espagnole n'entend pas l'aboiement de chien, c'est une fréquence perçue par le Français, sans doute quelques Hollandais ou Belges (soyons fou) mais par aucun Allemand ni Anglais, nationalités qui à toute heure sont bourrées en vacances (enfin le reste du temps aussi mais exclusivement le week end)

Non en fait l'Espagnol n'entend aucun bruit, sinon il gueulerait pas en plein milieu de la rue à trois plombes du mat pour dire au revoir à ses potes.
Pas plus qu'ils ne s’arrêterait en plein milieu d'une allée de supermarché/rue/... pour parler (fort) et pendant ....un instant Espagnol... dans la stricte méconnaissance de la gêne qu'il occasionne.

Alors je passe mon temps à attendre des tas d'arrêt de tout: aboiements de klebs, parlotte avec consuelita, enfants qui hurlent, coqs qui chantent ou Luz Casal en Volume 10 sur l'autoradio du voisin la nuit; c'est exotique.

Seulement voilà: du coup je suis épuisé alors je reporte tout ce sport au jour d'après, comment voulez vous qu'il en soit autrement?

Impatient

Go Nuts!