Samurai, Kung Fu et Igmar Bergman [Part 1/3]
Bien le Bonjou Ratousse,
L'avantage de ne pas être Japonais est multiple.
-Je ne bande pas pour des adultes déguisées en écolières pré pubères
-je ne passe pas mon temps à faire des courbettes en échangeant des cartes de visite quand je rencontre un inconnu
-
Et plus que tout, je ne vois aucun intérêt à me considérer déshonoré
par qui que ce soit qui justifierait que mon ennemi ou moi même nous
coupions une phalange pour racheter nos pêchers: au pire, un tour à
confesse pour peu que vous soyez croyant et chrétien fait l'affaire
sinon le psy (ce qui en soit est une autre forme de religion)
Bref Japonais est un état étrange mais encore que vaut mieux l'etre au 21 eme siècle que quelque centaines d' années auparavant par ce que si j'en crois les films de Samurai, ça chiait grave.
Et puis en fait on peut élargir aux Chinois aussi mais différemment:
-Le Chinois roule en Porsche Cayenne ou bien à vélo
-Son slogan est un pour tous tous pour un
-Il
partage avec son minus cousin Japonais les arts martiaux avec autant
d'abnégation de précision et de spectaculaire que possible et c'est bien
par ce que l'autre matin figurez vous que ne sachant plus dormir, je
m'en allais chercher un film de baston en streaming histoire d'occuper
mon esprit embué donc incapable de comprendre la symbolique d'Igmar
Bergman.
Un film de Kung Fu ou genre ferait donc parfaitement l'affaire, et je tombais sur la trilogie du Sabreur manchot, film profond s'il en est, enfin juste un petit peu.
Il faut reconnaitre que ce genre cinématographique partage avec les films de Quiou d'etre abscons du scénario et de provoquer chez le spectateur ce réflexe qui consiste à zapper tout ce qui ne comporte pas de scène de son genre cinématographique, à telle enseigne que vous mettrez en avance rapide la scène ou le couple entre dans l'allée du château pour arriver directos à la levrette sur le canapé Louis XV et que de même, vous oublierez le paysan dans la rizière bien trop vieux pour travailler pour vous rendre directement à la scène ou Fru Xan Yang défouraille son sabre par ce que ça va chier pour la gueule du Seigneur de la province des Nems au patchouli...
à suivre
Go Nuts!